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plan climat - Page 2

  • LA VILLE DE VANVES EN 2035 : UN TERRITOIRE EN TRANSFORMATION ECOLOGIQUE

    « En 2035, on se promène à Paris-Vanves, sans avoir les yeux qui piquent, on entend facilement le chant des oiseaux et on peut observer les étoiles depuis que de nouveaux systèmes d’éclairage public ont été installés. L’espace public est redevenu le lieu de lien social et de rencontre, surtout lors des festivals de culture de la rue pour lesquels la commune est désormais reconnue, jusqu à Niteroi, banlieue de la métropole de Rio de Janiero avec laquelle Paris-Vanves s’est jumelée en 2025 » raconte le petit fils d’Albert Dreslon célébre localier qui avait sévi dans les années 80/90 à la Tribune Régionale et d’autres journaux ou blogs locaux de l’époque.

    Vanves est devenu un quartier périphérique de Paris Métropole avec 30 000 habitants dont 15 000 actifs, avec « beaucoup d’entreprises tournées vers la transition écologique et énergétique et non plus vers l’audiovisuel. Sa population rajeunie, riche d’une culture de l’innovation citoyenne s’est appropriée les potentialités créées par l’accord général général sur le climat intervenu en 2015 lors de la fameuse COP21 de Paris-Le Bourget. Convaincus de l’urgence des enjeux une nouvelle fois répétée par le GIEC, une majorité des habitants s’était mobilisée dans la décennie qui avait suivi, pour une mise en œuvre des mesures et des objectifs retenus dans l’accord » raconte un autre témoin de l’époque qui ne se souvient plus très bien du nom du premier maire écolo, un(e) certain(e) Lipinski-Schmid, en revenant sur la façon dont les écologistes ont pris la mairie en 2020 : « C’est à l’occasion de l’ascension de son maire de centre droit à de plus hautes fonction en 2017 que la donne a changé. Aux élections municipales suivantes, l’équipe citoyenne et écologiste qui, depuis 2001, s’était progressivement implantée dans  le paysage social, s’imposait à la surprise des moins avisés, d’abord au 1er tour face à une gauche traditionnelle déconsidérée aux plans national comme local, puis largement au second tour face à un candidat de droite sans ancrage local affirmé. Cette victoire imprévue était clairement liée à la modification de la sociologie de la population vanvéenne qu’avait entrainée l’impossibilité pour les plus jeunes foyers de trouver à se loger dans Paris Cœur (anciennement Paris-Muros) »

    La nouvelle équipe municipale  soutenue par la candidate aux présidentielles de 2017, Noëlle Dumont-Hulot qui avait fait un score à deux chiffres, avait révolutionnée « les modes de fonctionnement à l’intérieur même du conseil municipal et de la mairie, mais aussi avec tous les habitants, entre autre, grâce à un usage généralisé et novateur des technologies numériques maitrisés par tous les habitants », « un dialogue quotidien entre élus et citoyens »… « Finis les sempiternels affrontements entre majorité automatique et opposition systématique, les propositions innovantes sont prises en considérations, sans préjuger de leur origine ». Adepte du non cumul, et de la limitation des mandats,  ses élus avaient passé le relais au bout de deux mandats (maximum) en associant leurs successeurs à l’exercice de leur mandat 

    LIENS INTER-QUARTIERS PERIPHERIQUES

     « L’une de ses première préoccupation a été la réintroduction de la nature et de l’agriculture dans la ville grâce à plusieurs initiatives : jardins auto-administrés accessibles à tous et surtout aux écoliers, jumelage avec de jeunes agriculteurs chez qui sont organisés des visites via  les AMAP qui se sont multipliées, cuisine centrale mutualisée avec d’autres quartiers voisins de Paris Métropoles  tant pour les établissements scolaires que les entreprises locales, installations de restaurants éphéméres, de stands de restauration biologique où se côtoient goût du terroir et traditions venues d’ailleurs… » indique ce témoin des premiers pas des écologistes aux affaires municipales.  Paris-Vanves a développé des relations de très bon voisinage avec ces voisines,  « avec des projets intercommunaux innovants et écologiquement responsables  sur la dalle du Bd Périphérique porte de Vanves, avec Paris-Malakoff ,  autour de la station du Clos Montholon (Fort d’Issy/Vanves/Clamart) de la toute nouvelle ligne 15 de métro (Grand Paris Express) », avec « des espaces pour accueillir des entreprises intervenant dans tous les domaines de l’économie verte et créative, désireuses de mutualiser leurs moyens dans le cadre d’une charte écologique de développement partagé. Enfin, une réflexion a été menée avec les communes voisines  de Malakoff, de Clamart et d’Issy les Moulineaux pour développer et mutualiser les navettes devenues payantes grâce au Pass Navigo Unique, et les rendre plus fréquentes » ajoute le petit fils d’A.Dreslon..

    LIENS SOCIAUX

    La seconde concernait les liens sociaux  qui « ont retrouvés l’importance qu’ils avaient perdus dans la période d’individualisme exacerbé caractéristique des années 1980-2010 » d’autant plus que « la société de 2035 est traversée de tensions structurelles à Paris Vanves comme ailleurs. L’implication de nouvelles générations dans la ville a été favorisée autour de projets qui leur tiennent à cœur »  avec le retour du service civique, de l’accés de tous à la santé, en mettant l’accent sur les familles et les personnes les plus fragiles, en développant des actions de prévention et de suivi particulier de certains publics par un réseau associant professionnels de santé, services municipaux et associations, la prise en charge des personnes âgées à domicile ou en fin de vie, mais aussi un respect des principes de laïcité en développant le dialogue oécuménique. « Une maison des familles, lieu de rencontres pour tous les âges de la vie, de la prime enfance aux seniors, fonctionne en réseau, avec les professionnels du secteur et les services municipaux. Il s’agit de repérer les inégalités sociales plus en amont dés leur création » indique t-il

    PLAN CLIMAT TRES AMBITIEUX

    Cette équipe municipale a mise en place un plan climat plus ambitieux que les précédents dés 2025, avec lutte contre la précarité énergétique, « l’accompagnement de propriétaires de pavillons et d’immeubles vétustes prêt à s’engager dans la production de logements supplémentaires dans de petits bâtiments écologiquement performant et offrant une part croissant de locaux d’intérêt collectif (local séche linge, locaux ateliers,  vélo) », avec encadrement des loyers, une concertation suivie avec les bailleurs et les promoteurs immobiliers professionnels… « Mais des difficultés persistent encore concernant la mobilité dans les logements sociaux, mais aussi l’harmonisation des procédures avec d’autres communes limitrophes comme celles de Paris-Issy Les Moulineaux où la mixité sociale est moins bien présente et dont l’équipe ne fait pas mystére qu’elle souhaite avant tout être attractive pour les foyers aux revenus élevés ». Par contre l’habitat partagé s’est développé après l’exemple donné par la Fonderie  à la fin des années 80.  Ce plan climat s’est  traduit par « le tri multi-critére obligatoire permettant à tout un circuit d’économie circulaire de se mettre en place au niveau local ».

    TERRITOIRE DE DEPLACEMENTS TRANQUILLISES

    Enfin et surtout, Vanves est désormais classée « territoire de rencontres et de déplacements tranquillisés » depuis une longue et large concertation menée en 2020/21 avec l’ensemble des acteurs. « En 20 ans, 80% de la circulation motorisée individuelle a disparue des rues de la ville » indique ce témoin en racontant comment dés 2020, « la place de la voiture par rapport aux autres modes de transport a nettement diminué grâce aux choix de la municipalité et en étroite concertation avec Paris, Malakoff et Clamart : Les rues Jean Bleuzen et Raymond Marcheron ont été mise en sens unique et en sens opposés, et  ont ainsi permis de restructurer l’espace, avec des trottoirs élargis et une bande cyclable à contre sens, de limiter les flux de véhicules venus de plusieurs communes du Sud des Hauts de Seine, qui traversaient Vanves pour se rendre à Paris en voiture. La réhabilitation et la mutualisation des espaces sportifs du parc Michelet a permis d’aménager une piste cyclable et piétonne à l’intérieur du parc permettant d'éviter le très désagréable boulevard du lycée. L’Axe Ernest Laval-Antoine Fratacci-Bd du Lycée est devenu une zone à circulation apaisée. De nouvelles pistes cyclables et cheminements piétons  ont fait leur apparition. Une voie verte (réservée aux cyclistes et piétons) a été mise en place le long du talus des voies de Montparnasse entre la porte Brançon et la rue de l’Avenir en utilisant les petites voies existantes et grâce à l’achat d’un passage en fond de parcelles de certaines propriétés, en longeant plusieurs jardins partagés…" témoigne un journaliste qui a travaillé à « La Rosée du Matin du Vanves » journal municipal qui avait remplacé le « Vanves Infos «  au titre ringard qui n’avait pas changé depuis des années (1965).

    Paris Vanves s’est portée candidate comme territoire expérimental de lutte contre la pollution de l’air » indique ce témoin en ajoutant que  « Vanves a même reçu le label de « ville en transformation écologique » dans la catégorie des villes moyennes. Ainsi, loin de clochemerle, des défilés commémoratifs ou des flonflos de la Marseillaise, les habitants de Paris Vanves vivent au rythme d’engagement qui dépassent infiniment leur espace local »

    «(Un texte inspiré du programme d’ELLV aux dernières élections municipales et du livre « Paris Climat 2015- Vingt ans après » avec la contribution de Marc Lipinski et Lucile Schmid : « Paris Vanves, commune et transformation écologique »)

  • UN CONSEIL MUNICIPAL DE VANVES RONRONNANT : questions, précisions, informations…sur de nombreux sujets d’intérêt vanvéen

    Rien de bien normal durant ses 2H30 de conseil municipal avec 27 délibérations à l’ordre du jour,  pendant lequel la pluie a recommencé à tomber, les élus se sont expliqués longuement sur les tarifs de l’ESCAL, le maire en a profité pour apporter de multiples informations et précisions devant une tribune du public toujours clairsemé avec de jeunes étudiantes d’une école d’infirmiére chargé de faire un diagnostic territoral sur Vanves pour leurs études. La grande nouvelle de ce Conseil est la confirmation que la CVS (Circonscription de la Vie Sociale) reste bien à Vanves et qu’elle devrait s’installer dans les locaux de l’ex-trésorerie principale rue Mary Besseyre à côté de la Poste, même si ces effectifs ont baissé, et ont été mutualisé avec la CVS d’Issy les Moulineaux, la conduisant à n’ouvrir chaque jour de la semaine qu’une demie journée. Isabelle Debré l’a confirmé en  répondant à une question orale de Jean Cyril Le Goff (PS).

     

    Il a tout d’abord voté le compte administratif 2012. Bernard Gauducheau en a rappelé les éléments essentiels : recentrage des investissements sur le patrimoine et les économies d’énergies après l’effort effectué sur Cabourg les années précédentes, et  permettre à la ville de commecer à se désendetter. « L’exercice budgétaire 2012  a ouvert une période difficile pour les finances locales : diminution de 780 000 € des recettes provenant des droits de mutation, baisse des dotations de l’Etat , péréquation prise en charge en 2012 par GPSO ». Enfin, nécesssité de garder une vigilance renforcée sur les dépenses de fonctionnement. « Nous devons tenir un discours courageux » a-t-il conclut. PS et PC ont voté contre tout « en n’ayant pas constaté d’anomalies » mais « parce que nous n’aurions pas fait les mêmes choix que la majorité et qui s’exprimeront lors des prochaines élections municipales » comme l’a expliqué Anne Laure Mondon : « On s’était inquiété de l’emprunt de 3 M€ lors du débat sur le budget 2013 et de ses conséquences sur les charges financières. L’encourt de la dette sur la population a augmenté depuis 2010. La DGF ne cesse de diminuer depuis le compte administratif de 2009, et pas  uniquement depuis l’élection de François Hollande ». Le groupe EELV s’est abstenu

     

    Il a ensuite voté un fonds concours de la ville de Vanves de 1 M€ à GPSO pour la construction du conservatoire de musique. Jean Cyril Le Goff (PS) a noté que « l’on lui avait expliqué que c’était un jeu d’écriture » en s’étonnant que « ce soit bien une majoration du coût qui aurait pu retarder sa réalisation. On n’a pas envie de prendre du retard, mais cela va se répercuter sur les ménages vanvéens ».  Le maire a confirmé que c’était bien un  dépassant du coût originel qui améne le conseil municipal à voter ce fonds de concours qui sera versé en deux annualités de 50%. « Cela ne m’enchante guére, mais c’était la seule alternative ou l’abandon du projet. On a obtenu cet étalement sur 2 ans » tout en rappelant que « la ville avait déjà contribué par l’apport du terrain d’une valeur de 4 M€ ».  Il a expliqué aussi qu’un certain nombre de contraintes administratives, juridiques (avec certains riverains) ont retardé la construction de 3 mois, comme il l’avait fait lors de la réunion publique du quartier des Hauts de Vanves, et le chantier qui devrait durer un an, commencera cet été avec l’installation de la grue en juillet.

     

    A l’occasion de la subvention demandée au Conseil Régional pour l’élaboration et la mise en œuvre de l’agenda 21 communal, Claire Papy (EELV) est revenu sur la réunion de mardi soir du Comité Consultatif Développement Durable/environnement, en regrettant que les vanvéens n’en aient pas été mieux informés, que la réunion n’ait pas permis de présenter beaucoup mieux lers enjeux : « Il s’agit de se mobiliser ensemble pour imaginer un mode de développement plus soutenable. Les animateurs de cete réunion auraient eu besoin d’être secondé pour bien présenter ces enjeux et les axes de Progrés. Le bureau d’Etudes Inddigo peut faire mieux ».  Bernard Roche, maire adjoint UDI qui a présidé cette réunion, a indiqué qu’une seconde réunion est prévue en Septembre, et Bertrand Voisine, maire Adjoint UMP que le 1er Comité de pilotage de cet agenda 21 communal devrait se tenir en Juillet. Bernard Gauducheau a insisté sur le fait que « la ville n’a pas pris de retard dans ce domaine, car on a beaucoup fait au niveau de « l’Agglo ». Beaucoup d’actions ont été entreprises dans notre commune ». Il a profité de la subvention demandée au SIPPEREC pour les travaux de renovation de l’hôtel de Ville, pour préciser que « si des échaffaudages ont été installés autour du bâtiment ce n’est pas pour ravaler les façades mais refaire le toît qui date de plus d’un siécle et de ses fenêtres ».

     

    Enfin, ce conseil municipal a accepté de classer dans le domaine public en même temps que la rue de l’avenir,  son impasse et l’allée Vernes et de lancer à l’automne l’enquête publique, d’organiser un troisiéme mois du commerce du 20 Septembre au 20 Octobre 2013, de modifier les tarifs de l’ESCAL, JC Le Goff (PS) en profitant pour demander qu’il y ait un même tarif pour les vanvéens et les non-vanvéens originaires de communes de GPSO,  à condition qu’il y ait réciprocité. La Ville a passé une convention de partenariat avec un sportif de haut niveau, Catherine Madec, lanceuse de marteau, l’oppositon demandant que dans ce cas, ce sportif s’implique dans une activité sportive auprès des jeunes vanvéens, ce qui est son cas, puisqu’elle donne des cours à la section Athlétisme. La ligue Contre le Cancer a reçu une subvention de 923 € pour son opération « Nager contre le cancer ». Dorénavant, les subventions versées par le département des Hauts de Seine à des associations vanvéennes, le seront par la ville de Vanves, conséquence de la Convention triennal Ville de Vanves/Conseil Général signée tout récemment : 59720 € au total en 2013 seront versés par le Conseil Général à des associations vanvéennes 

     

     

  • AGENDA 21 – PLAN CLIMAT DE VANVES : DES ECHANGES NOURRIS SUR LE DIAGNOSTIC

    La municipalité a invité, mardi soir à l’hôtel de ville, les vanvéens (intéressés) à participer à une réunion du Comité Consultatif « Environnement/Développement Durable » consacrée à l’Agenda 21 – Plan Climat. Rappelons tout d’abord que cette initiative a été prise par le Conseil municipal du 14 Novembre 2012  alors qu’un débat national  sur la transition énergétique a été lancé par le gouvernement qui doit aboutir à une loi de programmation à l’automne 2013. Et à un moment où la Région Ile de France traduit dans les faits son Schéma Régional Climat-Air-Eau (SRCAE) sur lequel le Conseil Municipal avait donné son avis le 14 Novembre dernier  : Une réunion se tenait le jour même au conseil régional  sur le théme « Recherche et développement durable en Ile de France ».

     

    Ensuite qu’il  s’agit d’une obligation réglementaire issue de la loi du Grenelle de l’Environnement, sachant que la démarche a été initiée et menée par la communauté d’agglomération, GPSO, qui doit trouver une traduction communale : « Beaucoup de choses ont été entamées. Nous avons fait beaucoup de travail à GPSO. L’idée est de décliner au plan local cet Agenda 21 afin qu’il y ait une adéquation entre le local et l’intercommunal » a indiqué Bernard Gauducheau, en passant une tête par la porte, lors de cette réunion. L’un des participants a demandé : « Pourquoi cela arrive si tard et que la ville ne s’en préoccupe que 20 après après ? »  auxquels ont répondu Bernard Roche, maire adjoint  qui anime ce Comité consultatif -  « Et pourquoi pas maintenant ? Cela ne veut pas pas dire qu’elle n’a rien fait, notamment en matière d’économies d’énergies » -  et Rémi Le Fur chef du projet Développement durable du bureau d’études Inddigo : « En France, il n’y a pas un millier d’agenda 21. Mais beaucoup font du développement durable, sans le savoir comme M.Jourdain. L’essentiel est d’y aller ! ».

     

    Enfin 3 étapes avaient été définis : Diagnostic (Novembre 2012-Avril 2013), définitions d’orientations stratégiques et d’objectifs opérationnels (Mai-Juin 2013),  construction du plan d’actions (Juillet-Décembre 2013) avec son adoption à la fin 2013 pour une mise en œuvre début 2014. Sachant que chacune doit faire l’objet d’une validation en comité de pilotage, composé d’élus, de référents, du DGS (Directeur Général des Services),  des directeurs concernés et du chargé de mission énergie et développement durable, Mme Strecher qui a présentée le diagnostic à l’assistance pendant une bonne demi-heure. Les participants ont été ensuite invité à faire part de leur diagnostics, de leur constats, de leur remarques dans deux groupes de travail afin qu’ils soient pris en compte par ce bureau d’études.

     

    Ce diagnostic qui ne s’arrête pas seulement à l’aspect environnemental mais traite aussi du social et de la solidarité,  montre plusieurs choses : Une place importante de la voiture dans la ville, alors que GPSO agit pour un partage multimodal de la voirie et son accessibilité aux PMR (Personne à Mobilité Réduite), et peu de pistes cyclables. Par contre, elle dispose de beaucoup d’espaces verts, elle élabore une trame verte et bleue pour recréer des continuités écologiques favorables à la biodiversité. Malgré tout, Ville est la 11éme ville la plus dense de France, avec peu de nouveaux programmes immobiliers, surtout des rénovations et des extensions. Elle connait un problème preignant de logements à cause de loyers très chers, d’une offre de logements sociaux faibles, 584 logements sociaux sont attribués par la ville sur 2 963au total  (23%) dans lesquels il y a une faible rotation. La mairie a constituée une commission des impayés pour éviter les expulsions

     

    L’objectif est de faire de Vanves une ville durable impliquant des mesures en faveur de la préservation de l’environnement (stockage des déchets, stationnements vélos, libre écoulement de l’eau, efficacité énergétique ou énergies renouvelables). D’autant plus qu’elle est soumis à des nuisances dont le bruit est l’un des plus importants  et  à plusieurs risques : Mouvements de terrains, retrait-gonflement des argiles, aléas météo, transports de matières dagereuses, ondes magnétiques, pollution de l’air… Des établissements et des bâtiments restent toujours inacessibles aux PMR.

     

    Vanves se situe entre 3 pôles économiques (Paris, Issy les Moulineaux et Boulogne) qui font sentir leurs effets. Mais les besoins quotidiens des vanvéens sont largement satisfaits par les commerçants et les artisans. La ville a mis en œuvre le FISAC pour aider à la réhabilitation des vitrines et des boutiques, organise un mois du Commerce, et a participé au lancement d’Eco-Défi par GPSO et la Chambre des Métiers qui permettent justement à des commerçants/artisans à atteindre des objectifs  en matière de développement durable

     

    L’action sociale et solidaire est une réalité avec 78 ambassadeurs « Voisins Solidaires », 350 familles accompagnées pour la garde de leurs enfants, des actions éco-responsables étant menées dans les créches sur l’alimentation et les déchets suite à la demande des parents et à la sensibilisation du personnel. Les écoles ont adopté des projets pédagogiques en adéquations avec les préoccupations environnementales actuelles. Si l’on recourt à des produits locaux ou de saisons dans lescantnes scolaires, c’est moins le cas our les produits (car difficile et couteux). Les jeunes sont aidés et accompagnés en contrepartie de services rendus à la collectivité

     

    Ce diagnostic constate que des catégories de populations restent difficiles à mobiliser au sein des instances de participation actuelles (actifs et parents). La ville tente d’y remédier par une action de participation en ligne comme ce fut le cas l’automne dernier. Il a relevé que la mise à disposition des associations des salles n’est pas optimale vis-à-vis des enjeux en matière de maîtrise des consommations. Et le public est encore assez peu sensibilisé aux problématiques environnementales et en lien avec le développement durable. La ville participe à la semaine du développement durable, mais peu d’animations sont organisées.